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Man stressé

Définition

Le stress est une émotion primaire qui se caractérise par l'activation du système neuro-sympathique et déclenche tout un cortège de signes physiques (augmentation de la fréquence cardiaque, accélération du rythme respiratoire, vaso-dilatation, etc.) aboutissant à une réaction adaptative et immédiate de l'individu par l’augmentation de l'irrigation et de l'oxygénation des organes et des muscles.

Le stress est un état émotionnel à l'origine de situations qui revêtent une importance non-négligeable pour la personne concernée. Le stress est fondamental dans l'activation comportementale d'un individu pourvu que son niveau soit maîtrisé. En effet, selon son intensité, le stress peut se transformer en émotions agréables et booste l'individu ou au contraire, atteindre des paroxysmes qui paralysent l'individu.

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L'anxiété résulte d'un excès de stress dont la personne ne sait pas se débarrasser.

Sur le plan physique, cet état déclenche :

  • une irritabilité,

  • une nervosité,

  • une difficulté de concentration,

  • une fatigabilité,

  • des tensions musculaires,

  • des troubles du sommeil

Sur le plan cognitif, l'anxiété déclenche :

  • un processus ruminatoire (pensées ou images) difficilement maîtrisable

  • des inquiétudes tournées vers l'appréhension de la survenue de conséquences négatives à propos d'évènements actuels ou futurs

Sur le plan comportemental, l'anxiété engendre :

  • des évitements situationnels

  • des évitements cognitifs (éviter de penser aux inquiétudes) par des comportements de distraction inadaptés : tabac, drogue, alcool, compulsions alimentaires, compulsions d'achats, écrans, etc.

  • des comportements rassurants qui en réalité renforcent l'anxiété : rituels, vérifications, etc.

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On retrouve le stress et l'anxiété dans les syndromes d'épuisement professionnel, voici trois troubles pour l'instant non-reconnus par les classifications des maladies mentales (DMS 5 - CIM 11) :

  • burn-out : épuisement professionnel consécutif à un stress professionnel intense et prolongé dû notamment à une surcharge de travail et un manque de reconnaissance

  • bore-out : épuisement professionnel causé par l'ennui consécutif à une dégradation de l'environnement professionnel caractérisé par une sous-charge de travail

  • brown-out : syndrome de la perte de sens au travail consécutif à la réalisation de tâches absurdes et répétitives

Quels que soient les syndromes, ceux-ci sont des maladies relativement récentes et qui préoccupent les organisations (OMS, OIT) et les autorités gouvernementales. Ces troubles résultent d'une dissonance entre la charge de travail et sa nature et les ressources intellectuelles, physiques et mentales dont dispose l'individu. Les conséquences sont graves et conduisent le plus généralement à un syndrome dépressif et de nombreuses co-morbidités de type conduites addictives.

La thérapie par le sport et ses bienfaits

La pratique d'une activité physique et sportive possède de nombreuses vertus pour la prévention de la souffrance psychologique et l’amélioration d'un état psychologique (corrélée avec une prise en charge globale adaptée).

Quelle que soit la pratique : intensive, douce et méditative, les exercices et leur régularité doivent s'adapter au niveau de forme de l'individu et ses manifestations psychologiques propres.

  • Les activités qui visent l’explosivité, la force, la vitesse : par exemple, les entraînements de type HiiT (High Intensity Interval Training = Entraînement par Intervalles à Haute Intensité) sont efficaces pour lâcher prise et stopper les pensées négatives. Leur contenu constitué de combinaisons de mouvements variés à exécuter le plus rapidement possible agit sur la diminution de l'hyperactivité mentale. La libération d'endorphines après la séance prolonge l'état de satisfaction et de légèreté physique et mentale.

 

  • Les activités d’endurance cardio-vasculaire : par exemple, le footing est un exercice d'endurance qui a l'avantage de libérer les endorphines (agissent sur la douleur et provoquent une sensation de bien-être), mais qui dans certains cas peut augmenter une tendance à la rumination ou renforcer l'anxiété de performance.

  • La gym douce : par exemple, la pratique du Pilates ou du stretching répond à des besoins de développement de la mobilité ostéo-articulaire et de renforcement musculaire par le contrôle respiratoire. Le focus sur la respiration présente un intérêt dans la prise de conscience de ses états de tension. La maîtrise d'une respiration dynamique ou relaxante autonomise l'individu dans la régulation de ses cycles respiratoires au quotidien pour une meilleure gestion des émotions et des tensions.

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